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ReStart, 23-27 septembre 2024, ou comment entreprendre son avenir
C'est pour bientôt ! D'ici là, nous avons rassemblé pour vous quelques informations croisées sur la création d'entreprise en Occitanie. A découvrir ici.
Publié le 02/09/2024
L'entrepreneuriat en Occitanie
Selon BPI créations : l'Occitanie représente 9% des nouvelles entreprises enregistrées en France en une année (données 2023 hors agriculture). Des créations qui se sont maintenues à un niveau élevé juge l'INSEE dans son bilan économique 2023.
En 2024, depuis le mois de janvier, l’observatoire de BPI totalise 44 429 créations (+6,1 % par comparaison des données 2024/2022*)
Une dynamique attribuée à l’envolée de la micro-entreprise (+5 % de micro-entrepreneurs et -8 % pour les entreprises classiques dans notre région).
Les évolutions sur le territoire régional
D’autres éléments viennent renforcer la connaissance des évolutions sur les territoires.
BPI Création dresse la carte des évolutions par départements, communes et par zone de revitalisation rurale.
Ces créations sont en effet le reflet de profils multiples :
OCCITANIE - Répartition des %
Les demandeurs d'emploi entrepreneurs
France Travail, à travers son propre observatoire, établit le nombre de créateurs d’entreprise à fin juin 2024 à 34 451 demandeurs d’emploi. Il s’agit des 6% qui ont atteint leur objectif de création d’entreprise. Ce chiffre ne tient donc pas compte des porteurs de projet en début ou en cours d’accompagnement. Parmi ces données, 2 éléments significatifs : les plus engagés sont en nombre des demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits depuis plus d’1 an), voire de très longue durée. La part des femmes créatrices d’entreprise est de 39 %.
D’autres informations complémentaires sont consultables en ligne comme le niveau de formation et de qualification de ces créateurs d’entreprises et la liste des 20 premiers métiers concernés.
A retrouver sur : observatoire France Travail Occitanie
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Agir en Occitanie
Développement – région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée : Reso cortex
50 pépinières et incubateurs
Création – reprise en Occitanie – demandeurs d’emploi :
Réseau IP+
AUTOUR DU SUJET
Au cours de son parcours, un porteur de projet peut avoir affaire à 2 types de structures : non lucrative et lucrative. Et 2 natures d’aides : servicielle ou/et financière. Il devra donc être orienté vers les interlocuteurs les plus à mêmes de l’aider en fonction de sa situation personnelle, de l’étape et de la nature de son projet.
Organismes publics et parapublics aux missions d’information et d’accompagnement et/ou dédié au financement des projets (BPI création (ex AFE) / le guichet unique sur le volet administratif intégrant les CFE par chambres consulaires : CMA et CCI, l’urssaf, le greffe, le service des impôts / la chambre d’agriculture / autres acteurs du financement non lucratif (ADIE, réseau initiatives, caisse des dépôts…)
Autres acteurs du système bancaire agissant pour le financement
Autres associations ou structures : les réseaux d’entrepreneurs (BGE…), réseau des couveuses (accueillant des DE), incubateurs (startups), pépinières (mutualisation de moyens) : elles ont généralement pour objectif des missions sociales ou d’utilité publique de retour vers l’emploi par la création ou la reprise d’entreprise.
Organismes privés axés sur le conseil : ils conseillent les porteurs de projet de création-reprise d’entreprise dans une diversité de domaines nécessaires au démarrage ou à la conduite d’une activité (stratégie, marketing, expertise-comptables…)
Dispositifs et accompagnements spécifiques
Focus - Dispositifs gérés par la Région : consulter "agir avec les réseaux"
Focus – Conseils et accompagnements (ateliers, orientation)
Agefiph
De nombreuses créations-reprises d’entreprise passent par les réseaux des chambres consulaires, les réseaux franchisés, l’indépendance ou le libéral. Or, le porteur de projet peut être tenté de créer, transmettre ou de rejoindre une SCOP.
Une forme qui nécessite cependant un agrément du ministère chargé du travail.
Une Scop (Société coopérative et participative) est une société coopérative de forme SA, SARL ou SAS dont les salariés sont les associés majoritaires et où le pouvoir est partagé collectivement suivant des règles définies.
Tous les salariés ont vocation à devenir des associés mêmes s'ils peuvent y renoncer. Elle peut s’entourer d’associés extérieurs.
Le dirigeant/la dirigeante est élu(e) par les salariés associés.
Ce qui distingue la SCOP de la structure classique ?
= la création en équipe.
Attention : ne pas confondre avec d’autres formes de coopératives.
592 SCOP/SCIC en OCCITANIE représentant 7354 salariés (SCOP : 60%-SCIC : 40 %).
En 2023 : + 28 nouvelles structures, soit + 454 emplois
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