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Recherche d’emploi et recrutement : ces IA qui vous veulent du bien
ChatGPT, Gemini, Claude, Le Chat… offrent de nombreux avantages, notamment en termes d’efficacité, pour recruter et rechercher un emploi. Mais cette intelligence artificielle suscite des préoccupations en matière de sécurité des données. Comment l’exploiter sans se compromettre ? Voici ce qu’il faut savoir.
Publié le 26/09/2024
Comment ça marche ?
ChatGPT, par exemple, est ce que l’on appelle une solution conversationnelle alimentée par l’intelligence artificielle (IA). Développé par l’entreprise américaine OpenAI, ChatGPT peut répondre à une multitude de questions grâce à un apprentissage par renforcement à partir de données humaines. Autrement dit, l’IA génère ses réponses et se nourrit de toutes ses interactions avec les précédents utilisateurs.
Ainsi, ChatGPT est capable de réaliser de nombreuses tâches comme traiter le langage naturel, répondre à des questions, dialoguer avec l’utilisateur, faire la synthèse de documents, et bien plus encore. Des compétences qui peuvent s’avérer utiles pour gagner en efficacité dans l’accompagnement des demandeurs d’emploi ou dans les différentes étapes de recrutement en entreprises. Rédiger une nouvelle offre d’emploi ou revoir une lettre de motivation devient alors moins chronophage.
Les risques pour la sécurité et la confidentialité des données
Au moment de formuler une requête, aussi appelée prompt (instructions), plus la demande est précise, plus la réponse sera pertinente. Dans un cadre professionnel, on risque donc d’être tenté d’y intégrer un maximum d’informations relatives à un projet, alors qu’elles peuvent être confidentielles. Par exemple, en demandant à une IA de restructurer un document Excel, des données personnelles comme des adresses e-mails peuvent être assimilées par l’intelligence artificielle. De même, si on lui demande de corriger l’orthographe d’un CV, il convient de l’anonymiser. Car toutes ces informations sont ensuite conservées et elles pourront à tout moment être utilisées dans une nouvelle réponse.
Conseiller l’IA pour une recherche d’emploi
Cependant, en maîtrisant l’art du prompt, des outils comme ChatGPT, Gemini (de Google), Claude (d’Anthropic) ou Le Chat (de Mistral AI) sont des ressources supplémentaires dans l’accompagnement des personnes en recherche d’emploi. Elles peuvent être conseillées pour :
- Corriger l’orthographe ou reformuler le contenu de CV, de lettres de motivation, d’e-mails… ;
- Donner des idées de sites de recherches d’offres ou lister les meilleurs résultats pour un poste défini ;
- Se mettre dans la peau d’un recruteur et générer des questions de mise en situation d’entretien ;
- Parler anglais ! ChatGPT, par exemple, est polyglotte mais il a été formé en anglais. C’est donc la langue dans laquelle il est le plus fiable et fluide. Alors pourquoi ne pas entamer le dialogue avec lui pour améliorer ses compétences dans la langue de Shakespeare ?
L’IA au service du recrutement
Lors d’une recherche de candidats pour un nouveau poste ou pour améliorer le savoir-faire des ressources humaines, l’intelligence artificielle peut faire gagner en efficacité. Les agents conversationnels sont notamment capables de :
- Rédiger une offre d’emploi engageante à partir d’un prompt factuel de description de poste ;
- Rédiger les communications nécessaires à la diffusion d’une offre d’emploi sur les réseaux sociaux comme LinkedIn, des modèles d’e-mails de convocation à un entretien, des modèles de lettres de refus… ;
- Renouveler et affiner les questions à poser à un candidat lors d’un entretien.
Cependant, que l’on se place en position de candidat ou de recruteur, il importe de conserver un regard critique quant aux réponses apportées par l’intelligence artificielle afin d’éviter les biais. Cela reste un robot, qui peut parfois se tromper ou donner une réponse éloignée de la réalité. Il est donc recommandé d’en avoir un usage éclairé et distancié.
Le Chat, l’IA à la française
Pour concurrencer les américains d’Open AI, trois Français ont lancé, avec succès, en mai 2023 Mistral AI, et son assistant virtuel nommé « Le Chat » en février 2024. Bien que spécialisé dans la programmation et le développement web, l’agent conversationnel Le Chat sait répondre à tout type de questions dont les réponses s’avèrent à la hauteur de celles de ChatGPT… Affaire à suivre !
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