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Pôle emploi et l’Adie, partenaires pour la réussite des entrepreneurs
En accompagnant près de 25 000 personnes en moyenne chaque année, l’Adie est un partenaire clé pour la réussite des entrepreneurs en France. Avec Pôle emploi, sur le terrain, au plus près des besoins, l’Association pour le droit à l’initiative économique conseille, accompagne et finance les entrepreneurs dans la création et le développement de leur activité.
Publié le 28/09/2022
Engagé au niveau national depuis de nombreuses années, le partenariat entre l’Adie et Pôle emploi se veut avant tout une collaboration locale, dans tous les territoires, afin de favoriser des actions communes, tout au long de l’année.
« Nous avons 176 agences sur le territoire, et plus de 300 permanences dont la moitié sont réalisées dans des agences Pôle emploi », précise Clara Chenot, chargée de projets au sein de l’Adie. Grâce à ce « maillage territorial » resserré, Pôle emploi est le premier prescripteur institutionnel de l’Adie, puisque 12 % des personnes accompagnées sont orientées vers l’association par les conseillers Pôle emploi.
La semaine ReStart représente un temps fort pour faire connaître les services de l’Adie. L’an dernier, ce ne sont pas moins de 209 ateliers qui ont été organisés. « Les personnes nous découvrent via Pôle emploi, et elles reviennent la semaine suivante à l’Adie lors de nos 5 jours d’événements, sur un atelier spécifique sur la micro-entreprise, ou encore sur les manières de développer sa clientèle. Ce sont deux semaines de campagne assez complémentaires », ajoute la chargée de projets.
Si ReStart est un temps fort, tout au long de l’année, Pôle emploi accueille des portes ouvertes sur la création d’entreprise, dans ses agences. « Souvent, il y a des informations collectives destinées à présenter les différents acteurs de la création d’entreprise. Et ensuite, les personnes peuvent aller dans les bureaux de Pôle emploi, qui sont prêtés à BGE, ou au réseau Initiative France ou encore à l’Adie. Et c’est un format qui marche assez bien. » détaille-t-elle.
En complément, l’Adie organise trois fois par an une webconférence nationale, réalisée avec Pôle emploi, devant plusieurs centaines de personnes. L’occasion de présenter les aides de Pôle emploi en faveur de la création d’entreprise, ainsi que les dispositifs proposés par l’Adie.
L’essentiel de l’accompagnement de l’Adie repose sur l’action de ses salariés et bénévoles, qui conseillent et accompagnent les entrepreneurs. L’Adie propose également une formation gratuite, ouverte à tous pour aider les personnes à se lancer. Cette formation est ouverte à un large éventail de profils, et ne nécessite pas d’avoir une idée forcément très précise, « parce que le but de la formation est justement de passer de l’idée aux projets ».
L’accompagnement s’adresse aussi bien à de créateurs d’entreprise ex nihilo qu’à des entrepreneurs déjà en activité, mais ayant un besoin de financement pour développer leur activité. Souvent, les personnes qui rencontrent l’Adie ont déjà un projet de création d’entreprise. Néanmoins, il peut arriver qu’elles soient réorientées vers Pôle emploi si elles sont venues « un peu trop en amont de leur projet ».
Un soutien financier essentiel pour permettre à tous de réussir
L’accompagnement de l’Adie se traduit également par un soutien financier sous forme de micro-crédit, pouvant atteindre 12 000 euros (et jusqu’à 15 000 euros dans les territoires d’outre-mer). Des prêts adaptés au projet et aux besoins de chacun, « avec un montant fixé en fonction des capacités de remboursement individuelle, explique Clara Chenot. Nous identifions avec les bénéficiaires quels sont leurs besoins. Si on constate que cela est compliqué, nous reconstruisons le projet avec eux pour adapter le montant du microcrédit. Nous favorisons une approche personnalisée, individualisée et qui tient compte des moyens de départ de chacun. Nous privilégiions la logique de permettre à tout le monde de se lancer, même si leur projet est un tout petit peu moins ambitieux qu’au départ, mais qui leur permet quand même de tenter l’aventure de l’entrepreneuriat et de sortir du RSA. Et bien sûr, nous pouvons refinancer pour accompagner le développement du projet. »
Les personnes, qui prennent souvent contact par téléphone, passent alors un entretien durant une vingtaine de minutes, avec un conseiller de l’accueil, qui va évaluer si l’Adie est bien capable de répondre à ses besoins. Après cette première étape, le porteur de projet est reçu en agence, pour un entretien plus approfondi, qui va permettre d’étudier ses besoins d’accompagnement, et le niveau de soutien financier dont il a besoin.
Lire aussi : ReStart 2022 : «Grâce à ma conseillère Pôle emploi, je me suis orientée vers l’Adie pour bénéficier d’un micro-crédit»
« Si la demande de micro-crédit implique de bien expliquer l’usage de cette somme, l’Adie n’attend pas de recevoir un business plan en bonne et due forme pour valider la viabilité d’un projet d’entreprise » précise Clara Chenot. L’Adie propose d’ailleurs un outil en ligne, qui permet entre autres la construction d’un business plan. Ces modules, complémentaires aux formations, sont entièrement gratuit et accessible sur adie.org.
Vie pro / vie perso : quel équilibre pour les entrepreneures ?
L’Adie a publié cette année une étude consacrée aux freins que rencontrent les femmes entrepreneurs, intitulée « Femmes et cheffes d’entreprise 2022 », basée sur des questionnaires en ligne, des observations et des entretiens collectifs.
En réponse à une question sur leurs sources de motivation pour entreprendre, 34 % des femmes interrogées citent le désir de mieux articuler leur vie personnelle avec leur vie professionnelle. Dans le même temps, parmi les freins rencontrés dans la création d’entreprise, l’articulation des temps de vie arrive en deuxième position (à égalité avec le manque de confiance en soi), est mentionnée par 25 % des femmes interrogées.
Deux chiffres a priori paradoxaux, mais qui traduisent sans doute une attente particulière vis-à-vis du travail d’indépendant, en termes de qualité de vie. En effet, à l’instar du télétravail, il peut favoriser une plus grande autonomie organisationnelle, pour peu qu’on établisse quelques règles, permettant d’harmoniser au mieux temps de travail et temps hors travail. Au sein de l’Adie, Clara Chenot constate que cette crainte de difficultés d’équilibre avec sa vie privée a tendance à disparaître, une fois l’entreprise créée : « c’est souvent une crainte avant de se lancer, mais qui ressort beaucoup moins une fois que les personnes sont engagées dans leur projet. Cela passe par le fait d’apprendre à gérer son temps. Et nous proposons des ateliers sur ce thème ».
H’up libère le pouvoir d’entreprendre des personnes en situation handicap
Les personnes en situation de handicap sont 9 fois moins nombreuses à se lancer dans l’entreprenariat que la population globale. Pour leur donner les mêmes chances de réussir, l’association h’up entrepreneurs accompagne les porteurs de projet à travers trois programmes :
- Déclics h’up pour découvrir l’entrepreneuriat,
- Parrainage de compétence pour structurer son projet ou renforcer ses compétences,
- H’up académie pour développer son activité.
Depuis sa création en 2008, ce sont plus de 2 000 projets entrepreneuriaux qui ont été accompagnés partout en France. En 2021, plus de 400 entrepreneurs ont été reçus et conseillés et près de 300 entrepreneurs ont été incubés.
En relation avec Pôle emploi dans les territoires, h’up anime des ateliers de présentation au sein des agences locales pour guider au mieux les futurs entrepreneurs.
Rejoindre h’up, c’est faire partie d’un réseau de plus de 3 000 membres, entrepreneurs, bénévoles et partenaires.
Pour en savoir plus : https://h-up.fr/
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